24 mars 2009
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Les 27 n'organiseront pas un Conseil européen consacré à l'emploi, le 7 mai. Une idée de Barroso, " sans doute pour redorer son blason social... Préoccupé par sa reconduction à la tête de la Commission, il sait que son bilan dans ce domaine est particulièrement faible" d'après un diplomate.
Les objections n'ont pas manqué : l'Union peur elle vraiment agir dans le domaine de l'emploi ? Organiser un tel sommet donnerait l'impression que les Européens ont découvert le problème du chômage après avoir sauvé les banques et les industries... On ne voit pas très bien ce que pourraient proposer les 27, les questions sociales relèvent des compétences nationales. "Personne ne sentait ce truc... on ne veut pas à quelques semaines des élections européennes donner l'impression que les autorités peuvent garantir l'emploi par une surenchère d'initiatives" (Premier ministre belge).
Pour les syndicats européens c'est un "mauvais signal... envoyé aux citoyens". Cela "donne l'impression que les décideurs européens ne se soucient pas suffisamment du chômage" a jugé John Monks, président de la Confédération européenne des syndicats qui organisera 4 "euromanifestations" à Berlin, Bruxelles, Prague et Madrid du 14 au 16 mai pour pousser l'Union à agir. (D'après Jean Quatremer, sur son blog, Libération du 23/03/09)
Si on comprend bien, quand il s'agit de questions sociales, l'Union ne peut rien faire car les questions sociales sont de la compétence des États. Les États ne peuvent rien faire séparément sans créer des déséquilibres internes à l'Union.
La machine est bien huilé pour ne rien faire.
Les objections n'ont pas manqué : l'Union peur elle vraiment agir dans le domaine de l'emploi ? Organiser un tel sommet donnerait l'impression que les Européens ont découvert le problème du chômage après avoir sauvé les banques et les industries... On ne voit pas très bien ce que pourraient proposer les 27, les questions sociales relèvent des compétences nationales. "Personne ne sentait ce truc... on ne veut pas à quelques semaines des élections européennes donner l'impression que les autorités peuvent garantir l'emploi par une surenchère d'initiatives" (Premier ministre belge).
Pour les syndicats européens c'est un "mauvais signal... envoyé aux citoyens". Cela "donne l'impression que les décideurs européens ne se soucient pas suffisamment du chômage" a jugé John Monks, président de la Confédération européenne des syndicats qui organisera 4 "euromanifestations" à Berlin, Bruxelles, Prague et Madrid du 14 au 16 mai pour pousser l'Union à agir. (D'après Jean Quatremer, sur son blog, Libération du 23/03/09)
Si on comprend bien, quand il s'agit de questions sociales, l'Union ne peut rien faire car les questions sociales sont de la compétence des États. Les États ne peuvent rien faire séparément sans créer des déséquilibres internes à l'Union.
La machine est bien huilé pour ne rien faire.