Événement du jour : 196 chaises pour le climat
Le « sommet des chaises » de Montreuil (93) a lancé un «appel international à la réquisition citoyenne de chaises pour obtenir le financement de la transition sociale et écologique».
Ce « Sommet citoyen pour le climat » , organisé par Alternatiba et la Coalition climat 21, s'est tenu les 5 et 6 décembre 2015. Il s'est terminé avec un rassemblement ,sur la place publique des 196 chaises « réquisitionnées » dans des succursales de banques en France, Belgique, Suisse. Sur ces chaise ont pris place 196 personnes de la société civile, venant des 5 continents et engagées dans les luttes pour « changer le système, non le climat ».
Si les chefs d’État et de gouvernement de 196 États, réunis au Bourget, n'arrivent pas à trouver les milliards nécessaires pour financer la transition écologique, sociale et écologique, le Sommet citoyen pour la climat apporte quelques idées en les orientant vers « les paradis fiscaux », « la taxe sur les transactions financières », la suppression des « subventions aux combustibles fossiles »,...
Des milliers de personnes ont participé à ce sommet populaire, festif, imaginatif dans le « village mondial des alternatives et du marché paysan » autour de tous ceux qui pensent qu'un autre monde est possible et que rien ne se fera sans eux : jeux, spectacles de rue, démonstrations, concerts, stands, discussions et échanges d'informations autour des thèmes : « mobilités », « fabriquer, réparer, zéro déchets », « droits, solidarité, migrations », « climat et énergie », « consommation responsable », « économie soutenable » « agriculture et alimentation », « habitat », « éducation pour tous », « biens communs, diversité, eau ».
Patrick Viveret. « receleur » de chaises a lu l'appel à «l’ensemble des mouvements citoyens du monde entier à utiliser cette méthode simple, non violente et créative, pour placer au cœur du débat public mondial cette question de l’évasion fiscale et des paradis fiscaux et obtenir enfin la mise en œuvre effective de décisions plusieurs fois annoncées mais régulièrement étouffées sous la pression des lobbies financiers.»