Depuis début octobre, des dizaines d'agences bancaires, très majoritairement de BNP Paribas, ont fait l'objet de réquisitions citoyennes de chaises dans toute la France. Pourtant BNP Paribas refuse toujours de fermer les 5 filiales qu'elle détient aux îles Caïmans. L'évasion fiscale continue : à quelques jours de la COP21, les États ne trouvent toujours pas les 100 milliards dollars de financements additionnels du Fonds Vert pour le climat.
C'est pourquoi les initiateurs (Organisation collective: Amis de la Terre, ANV-COP21 et Attac)
de l'appel à réquisitions citoyennes de chaises dans les banques ont invité les citoyens pour la prise du siège de BNP Paribas le jeudi 3 décembre". (https://www.facebook.com/events/552549644910925/)
Comme prévu quelques centaines de personnes se sont retrouvées devant le siège national de BNP Paribas. Quelques photos prises à cette occasion.
Pendant ce temps, un groupe de "Faucheurs de chaise" s'est emparé de quelques sièges dans une agence de BNP Paribas dont 3 arrivent sur le lieu de rassemblement. Elles sont attribués aux Amid la Terre, à Attac et au Droit au Logement (DAL).
Pour voir les "Faucheurs de chaises en action" : https://france.attac.org/actus-et-medias/les-videos/article/prenons-le-siege-de-la-bnp-jeudi-3-decembre
Dimanche matin, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une table ronde est organisée de
10h-12h30 : “Financer la transition sociale et écologique”, suivie du Sommet des 196 chaises réquisitionnées dans les banques Par le Collectif “Faucheurs de chaises”. Des représentants des ONG des 5 Continents siègeront sur les 196 chaises réquisitionnées dans différentes villes de France et même à Bruxelles.
Anecdote : comme je quitte le rassemblement, un policier m'interpelle et me demande, probablement en fonction de l’État d'urgence, d'enlever l'autocollant que j'ai dans le dos. Ce qu'il fait gracieusement, à ma demande.
Comme je n'ai pas le profil type du "terroriste", c'est probablement pour prévenir une éventuelle agression d'un brutal climatosceptique.
J'en ai remis un autre sur la poitrine, une fois dans le métro.