Le mieux est l’ennemi du bien
Dit-on. Un bien tu as vaut mieux que deux tu auras…
Si le mieux n’est peut-être pas toujours l’ennemi du bien, le
mieux recherché peut faire perdre le bien acquis.
Ici, mieux est plus que bien. Mais, est-ce toujours le cas ?
Comment ça va ? Bien ? Mieux ?
Mieux ? Ici, mieux veut dire que ça ne va pas bien ! Car bien,
c’est mieux que mieux. Et mieux est moins bien que bien. Il
faudrait que ça aille encore mieux pour que ça aille bien.
Avec une pointe d’optimisme, on peut dire, ça va de mieux en
mieux ou cela va bien mieux. Mais ce n’est pas encore bien et
encore loin de très bien.
Cependant, c’est mieux que si c’était mal ou pire. Car pire veut
dire que ça ne va pas bien, que ça ne va pas mieux mais que ça
va plus mal.
Avec une pointe de pessimisme, répondre moins mal, implique
que ça va toujours mal. Le mal est encore là, le mieux est en vue
et, plus loin, peut-être, le bien.
Parler du mal, du bien ou du mieux des autres fait quelquefois
oublier son mal, peut-être le pire à venir et finalement se sentir
mieux même si on n’est pas tout à fait bien.