Les élections régionales approchent, la plupart des partis ont désigné les candidats à la présidence des régions et les têtes de liste départementales. Georges FRECHE et Julien DRAY ont été reconduits par le PS.
Pour Georges FRECHE, ses dérapages multiples, dignes d'un ministre de l'immigration, lui ont valu, sans condamnation de la justice, d'être exclu du PS. Il est, cependant, candidat à sa propre succession, sans opposant du... et même avec le soutien du PS !!!!
Julien DRAY a une passion onéreuse pour les montres anciennes, ce qui n'est pas condamnable en soi. Il n'a pas bénéficié de la présomption d'innocence, ni de la confiance absolue de ses petits camarades : ils ont soumis sa nomination comme tête de liste dans l'Essonne à la condition de n'être point poursuivi par la justice. Ce que celle-ci a annoncé fort opportunément. Encore, avec quelques restrictions, car elle n'a pas prononcé un non-lieu mais un "rappel à la loi".
C'est à dire ? "Le rappel à la loi est une possibilité offerte au parquet, en cas d'infraction de faible gravité, de faire prendre conscience à l'auteur de l'infraction qu'il a commis un acte illégal pour éviter qu'il ne récidive. Le rappel à la loi... n'est pas mentionné dans le casier judiciaire parce qu'il ne constitue pas une condamnation. Le rappel à la loi suspend la prescription de l'action publique et, en cas d'échec, laisse la possibilité au procureur une de mettre en œuvre une composition pénale ou d'engager des poursuites" (1).
Tout ceci n'est pas gravissime mais pour un parti qui, d'après le président de la République, regorge de talents... D'ailleurs, ces talents sont fort bien utilisés. Passons sur ceux qui rendent des services au pays et à Sarkozy, par la même occasion, en acceptant des missions ici ou là, qui irritent la droite car elles lui échappent et la gauche parce qu'elle ne sait jamais jusqu'où ira de dévouement patriotique.
Mais deux membres du Parti socialiste français jouent un rôle important à l'échelle mondiale.
Dominique Strauss-Kahn est socialiste et directeur général du Fonds monétaire international. Il est certain qu'il a été mis à ce poste, présenté par Nicolas Sarkozy et l'Union européenne avec le consentement des États-Unis, pour faire avancer le socialisme à l'échelle planétaire. Il est permis d'espérer qu'à ce poste, il sera moins pire que d'autres, mais est-ce la place d'un sociaiste ?
Pascal LAMY, avec l'appui du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin et du président de la République, Jacques Chirac, (déjà DRH du PS ?) a été élu le en mai 2005, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour 4 ans. Seul candidat à sa propre succession, il a été reconduit le 30 avril 2009 à la tête de l'Organisation pour un second mandat, par acclamations des 153 membres. Cette unanimité internationale vient probablement récompenser une gestion socialiste des relations commerciales internationales.
Finalement, seule la France refuse, à ce jour, d'être dirigée par un socialiste français, à moins qu'une taupe ne soit en place à l'Elysée ?
(1) : http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10062&ssrubrique=10201&article=11142