La dernière raison des rois, le boulet. La dernière raison des peuples, le pavé (Choses vues Victor Hugo).
Les suffragettes britanniques : « Pour la seule année 1913, (elles) ont revendiqué près de 340 actions, principalement des incendies volontaires et des attentats à la bombe, dont les cibles étaient des maisons, des bureaux, des bâtiments agricoles, des gymnases, des hangars, des églises, des écoles. Soit près d’un attentat par jour » (Le Monde 06/11/22). Par rapport aux suffragettes, les militants écologistes qui inquiètent les élites culturelles ne sont que des gamins.
“Il (Musk) possède et contrôle plus de 3 000 satellites orbitant autour de la Terre – bien plus que n’importe quel État” The Washington Post (CI 10/11/22).
L’homme le plus riche du monde s’offre, à titre personnel, une plateforme à 240 millions d’utilisateurs... Elon Musk et les autres milliardaires de la tech sont en train d’acquérir un pouvoir exorbitant, rivalisant dans certains domaines avec les États, s’inquiète “The New York Times” (CI 10/11/22).
Le vieux capitalisme s’inquiète de la montée du nouveau !
Google : Accusé de tromper ses utilisateurs sur certains réglages, le géant de la Silicon Valley a trouvé un accord avec 40 États américains pour 391,5 millions de dollars… Cet accord “intervient un mois seulement” après une affaire du même type en Arizona. Google a dû verser 85 millions de dollars à l’État de l’ouest américain. D’autres poursuites judiciaires sont en cours à Washington, au Texas et dans l’Indiana… Alphabet, la maison mère de Google, a déclaré 69,1 milliards de dollars de revenus rien que pour le dernier trimestre, (Courrier international).
La quête du sens, plutôt que la quête d’argent, de plaisir ou de pouvoir, est la principale motivation humaine (Le Monde 17/11/22)
« Qui méprise sa vie est maître de la tienne » dans Lettres à Lucilius de Sénèque. « Un peuple qui accepte de sacrifier sa liberté pour un peu de sécurité temporaire ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. » attribuée à Benjamin Franklin (Le siècle des défis de Ardavan Amir-Aslani, Ed L’Archipel).
La conférence (« Pour le climat » de Charm el-Cheikh, 196 pays participants) a accueilli un record de 636 lobbyistes de l’énergie fossile en coulisses, une vingtaine de contrats de gaz ont été conclus (Le Monde 22/11/22). Pendant le spectacle, les affaires continuent.
La France se veut encore le «gendarme de l’Afrique », malgré la concurrence active de la Russie. Depuis vingt ans, pas moins de six interventions militaires, dont certaines de longue durée comme l’opération « Barkhane » mise en place en 2014, se sont déployées dans le Maghreb, dans le Sahel et au large de la Somalie. Ce sont près de 8 000 soldats français, hors forces spéciales, qui sont ainsi mobilisés en Afrique, soit au sein de bases permanentes au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Gabon et à Djibouti, ou en « Opex »2 en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Centrafrique. Une vingtaine d’États sont liés à la France par des accords de défense ou de coopération militaire… Depuis 2005, la valeur des investissements français sur le continent africain a été multipliée par quatre pour atteindre 53,5 milliards d’euros en 20174. La balance commerciale entre la France et l’Afrique subsaharienne est presque toujours excédentaire et s’établit en moyenne, depuis plus de quinze ans, à 1,55 milliard d’euros chaque année. En 2010, date des dernières données disponibles, un peu plus d’un millier de filiales d’entreprises françaises étaient recensées en Afrique, où elles réalisaient 27,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel (Le siècle des défis de Ardavan Amir-Aslani, Ed L’Archipel).