Les Cinque terre, ce sont cinq villages, sur la Riviera ligure, Monterosso al mare, Vernazza, Corniglia, Manarola, Rio maggiore accrochés entre ciel et mer, entre Gènes et La Spezia, inscrits au Patrimoine mondial de l’humanité en 1997 ainsi que Porto Venere, et les îles de Palmaria, du Tino et du Tinetto.
Ces cinq villages, à quelques kilomètres l’un de l’autre, difficilement accessibles en voiture, sont reliés par voie ferrée, par des sentiers qui font la joie des randonneurs et aussi par bateau (sauf Corniglia).
Monterosso al mare
Village en deux parties reliées par un tunnel : la gare et la plage, d’un côté, le village ancien, de l‘autre.
VERNAZZA
CORNIGLIA
MANAROLA
RIO MAGGIORE
PORTO VENERE
Pendant ce séjour, un aller-retour, en bateau de Monterosso à Porto venere, pour la journée, permet de voir toute la côte, la montagne qui tombe à pic dans la mer, les villages, les vignes, les oliviers avec possibilité de s’arrêter dans un ou plusieurs villages et de continuer ou revenir avec un autre bateau…
En prime, un saut à La Spezia et à Gènes…
A Gènes, très belle exposition sur Modigliani et comme c’était le jour de la Saint Jean Baptiste, patron de la ville, départ, sur la place Matteotti, devant le Palazzo Ducale, d’un groupe de fidèles qui allait rejoindre la procession : cinq Christ en croix, importants, trois ou quatre hommes se sont unis pour le soulever et le faire prendre en charge par un autre équipé d’un baudrier, relayé en fonction de ses capacités…
A Monterosso, la procession avait lieu en soirée. Elle est arrivée sur la place, conduite par un prêtre, qui a parlé des marins disparus en mer. Elle était suivie par un orphéon local qui a joué notamment la Sonnerie aux morts. La procession a continué jusqu’à l’Église. L’orphéon est ensuite revenu sur la place pour saluer un orchestre qui a commencé en jouant du Morricone. La nuit était tombée quand des dizaines de bateaux en mer ont allumé leur lampion tandis que l’orchestre continuait à jouer. Puis feu d’artifice sur la jetée et en mer... Le feu de la Saint Jean avait eu lieu la veille.
Le feu de la Saint Jean est un rite païen, pour le solstice d’été, récupéré par l’Église en fête de la Saint Jean. Ici, écologie oblige, le bois brûlé à cette occasion devait être présenté à une commission, annoncée par affichage public, pour contrôler sa composition et l’absence de vernis toxiques…
Le lendemain, même continuité, de la procession pour les marins ou les pêcheurs morts en mer, avec sonnerie aux morts, née lors de la Guerre de Sécession aux États-Unis, passation des pouvoirs de la Fanfare à l’Orchestre, de la musique aux lampions des barques des pêcheurs et au spectacle pyrotechnique...