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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 09:51
 (Par suite d'incidents techniques, l'alignement du texte, la longueur des lignes sont incorrects
mais je ne sais comment y remédier. Je vous prie de m'en excusser)


Les élections cantonales, comme chacun sait, sont des élections locales sans incidence au
niveau national...
Elles ont cependant donné lieu à une déculottée nationale importante
pour l'UMP et donc le président : en nombre de voix, en pourcentage, en siège, en départements.
Mais tout cela n'est qu'une légère accentuation de ce qui se passe dans ce type d'élections
pour le parti au pouvoir. Nicolas Sarkozy pourrait même être satiisfait du fait que le PS n'a
pas été le bénéficiaire exclusif de ce désamour présidentiel.

L'extrême droite, sans avoir rencontré le succès dont la presse la crédite, est apparue
suffisamment forte pour faire craindre une défaite électorale dès le premier tour de l'élection
présidentielle.
D'autant que la majorité, phénomène classique là encore, a accentué le
désarroi post-électoral par des querelle d'égo mais aussi de ligne politique entre ceux,
barons et électeurs, qui regardent vers l'extrême droite et ceux qui voudraient une politique
et une équipe plus centristes. Le succès de 2007 reposait sur un attelage qui tire aujourd'ui
à hue et à dia. Et qui s'échine à s'entre détruire.


Pour compléter le tableau, il faut parler des Hauts-de Seine. Dans ce département, l'amie de
toujours, Isabelle Balkany, est battue. Devedjian devait être débarqué de la présidence du
Conseil général. L'histoire se répète en descendant : hier, le président de la République n'a
pu se séparer du Premier ministre comme il le souhaitait, aujourd'hui, c'est un président de
Conseil général qui fait de la résistance.

Mais ce n'est pas tout : dans sa bonne ville de Neuilly, c'est le maire élu contre sa volonté qui
devient conseiller général contre le candidat officiel. L'autorité se perd...

Dans cette suite de déboires, le président peut encore se réjouir de voir que le Val d'Oise,
département de JFK, s'est rallié à la droite...


Cette échéance électorale malheureuse était prévue, dans une mesure moindre cependant.
C'est pourquoi, malgré l'échec du précédent « grand débat », l'UMP, encouragée par le
président, avait prévu un nouveau « grand débat » sur l'islam. Sous la pression de la gauche
et beaucoup plus génante d'une bonne partie de la droite, le thème du débat est passé de
l'islam à la laïcité.

Mais ce n'était pas suffisant. Il faut, en plus, que les représentants des 6 religions de France,
après avoir dit séparément leurs réticences, se réunissent pour inviter ceux qui sont « en
responsabilité » à ne pas ajouter « de la confusion dans la période trouble que nous
traversons ».

Finalement, le « grand débat » s'est, peu à peu, rabougri, au point que quelques jours avant
la date fatidique, nul ne sait où il aura lieu, qui y participera, pour quoi faire. Il devrait se
résumer à deux tables rondes, deux heures de débat(s), ne débouchant sur aucune
proposition.


Heureusement, l'intervention en Libye allait montrer le savoir faire international du président.
Il a beaucoup bataillé pour que l'intervention ne se fasse pas sous l'autorité de l'OTAN.
Finalement, l'intervention se fait sous le commadement de l'Otan et « Barak Obama a
clairement signifié aux alliés.... que plus un seul pilote américain ne survolerait la Libye,
sitôt l'opération transférée dans sa totalité à l'Otan (Le Monde 31/03/11).

Nicolas Sarkozy s'est évertué à engager, dans l'intervention, les pays arabes et africains
pour que l'intervention n'apparaisse pas trop comme un combat de l'Occident contre l'islam.
Ceux-ci assurent les service minimum...

Nicolas Gros-Verheyde (1), examinant la « photo de famille » de la réunion de Londres

note l'absence «  d’Alain Juppé, étonnante » et celle de Cathy Ashton (la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères) qui l'est beaucoup mois. Que serait allé faire la représentante européenne dans cette galère ? Elle n'a pas pu ou voulu proposer la moindre politique commune pour l'UE.
Il ne voit « Sur cette photo… aucun Africain et très peu d’Arabes… » mais «  le secrétaire général de l’OTAN est bien présent au premier plan et le représentant du Vatican (!) au dernier rang ». Comme photo, on aurait pu faire mieux.

Si la présence du représentant du Vatican sur cette photo est confirmée, il est permis de se demander ce qu'il faisait là dans une coalition guerrière.

Mais pour Nicolas Gros-Verheyde, l'important n'est pas là : « Il importe de renouer le lien avec les Africains. Et ce devrait être à l’Union européenne de prendre cette initiative sur un continent où, année après année, la Chine avance ses pions, ses banques, ses comptoirs, ses entreprises et prend un poids politique majeur ». C'est peu-être ce que faisait Cathy Ashton, en coulisse pendant la photo...

Ces échecs et malheurs de Sarkozy seraient agréables s'ils étaient sans conséquence sur la vie de millions de personnes, ici et ailleurs. A ce jour, il est cependant permis d'espérer car les Français ont montré leur capacité de résistance. Arriveront-ils à sécréter une classe politique qui soit digne d'eux ?

1 - http://www.bruxelles2.eu/afrique/maghreb/la-coalition-anti-kadhafi-tres-blanche-tres-occidentale-lafrique-oubliee-danger.html
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commentaires

M
<br /> Paul, Il y a un problème de disposition du texte, ce qui fait qu'on perd quelques mots à chaque ligne. Peux-tu y remédier? Je voudrais bien lire l'ensemble. Merci.<br /> <br /> <br />
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